Retraite silencieuse J16/30 : Seules les solopreneuses fauchées ont besoin de vacances

Le Fort Boyard, l’ancrage de mon enfance à l’île d’Oléron.

Aujourd'hui, je vais te parler de ma découverte la plus troublante.

Ce paradoxe associé aux vacances.

Et si les vacances pouvaient être l'aveu d'échec ultime ?

Si ça revenait à admettre que ma vie est si pourrie que j’ai besoin de m'en échapper ?

Du coup,

j’ai décidé d’explorer autre chose.

Suis-je une loser ?

En 2018, je bosse 8h par jour. J’aide les particuliers à vendre leur maison pour financer leur projets.
Le téléphone sonne tout le temps même pendant le bain des enfants.
Dimanche compris.

Résultat ?

Je compte les jours.
Le vendredi : c’est mon héroïne.
Les vacances : ma méthadone.

J'étais accro à ma propre misère.

Ma première découverte.

Je réalise un truc : je ne conduis pas un business.

Je négocie ma survie.

Alors j’arrête tout.
J'observe ma vie.
Sans réseaux sociaux ni algo. Sans bullshit.

Et je découvre ce matin, quelque chose d'inattendu :

La liberté, ce n'est pas un chiffre d'affaires.

C'est une vie dont tu n'as pas besoin de t'échapper.

Mon expérience des 3 piliers

J'ai testé quelque chose :

1. Temps relation : Je décide qui je vois.
2. Temps pro : Je fais ce qui compte (20 % des actions les plus efficientes).
3. Temps introspection : Je m’observe de l’intérieur.

Résultat ?

Je suis le maître de mon temps.
L’extérieur ne dicte pas ma vie.
Chaque soir, je mesure ma fierté.
Mon fiertomètre personnel.

Au lieu de mesurer mes kiffs.

Pourquoi ?

Parce que les kiffs sont ephemères.
Parce que la fierté est la base de ma santé mentale, sur le long terme.

Pose toi la question ?

Qu’est-ce qui me rend fier de cette journée ?
Où est est ma balance plaisir vs fierté ?

Parce que le plaisir est addictif et contre productif.
Parce que tu vas avoir besoin de plus en plus de ta dose, comme une bonne serie netflix.

L’ordinaire va disparaitre de tes radars.
Et sa magie avec.

On va y revenir.

Une observation, mardi m’a troublée

Au camping, j'ai croisé une thérapeute.

Souriante, spirituelle, t’accompagnant dans le bien-être.

Elle fumait.
Son corps clignotait l’inflammation.
Sa posture était voutée.

Comme le maître nageur de l'aquagym avec son bidou élévé à la bière.

Encore une fois, je ne juge pas.
J’observe.

J'ai compris quelque chose : le bien-être, ce n'est pas ce qu'on vend. C'est ce qu'on incarne.

Cette femme, ce maître nageur, c'est nous toutes.

On parle d'alignement, on vit en tension.

On vend du mieux-être, on cherche la sortie de secours.

Ma règle d'or

La congruence, c'est mon étoile.

Je ne veux pas que tu me suive par défaut.
Je veux être suive par choix.

Parce que je refuse l'incongruence.
Dans ma vie.
Dans mon business.

Mon intention n’est pas de me la pêter.
Mon intention est d’inspirer.

Cette semaine, j’ai réalisé que la fierté est meilleure conseillère.

Mon test grandeur nature…

Depuis 280 jours, je fais de l'anglais. Chaque matin.

Pourquoi ça marche ?


Parce que j’ai supprimé la friction.
Mon fiertomètre explose.
Ma motivation est intrasèque donc inarrêtable.

J’ai progressé en anglais.
Suis-je bilingue ?
Pas encore, mais je joue longterme.

Mais pas que…

Je suis mon propre rythme.
Je peux accorder quelques minutes chaque matin, car je me lève tôt.
Les enfants dorment encore.
Ma tête est reposée.
Ma charge mentale est dans le vert.

Mais ce rythme n’est pas forcement adapté pour toi.

Le vrai sujet ?

Ce n’est pas la vitesse.

Le vrai sujet c’est le respect de tes cycles.
(je ne parle pas de tes ragnagna lol).

C’est l’ajustement perpétuel entre ton niveau d’énergie, ton sommet et la nature de la tâche.

C’est juste un éco-système personnel qui nourrit tes 3 piliers.

J'applique la même logique à mon business. Au lieu de courir après des résultats que je ne contrôle pas, je contrôle mes actions quotidiennes.

- J'écris cette newsletter par petites touches, pour laisser infuser, jusqu’au jeudi.

• Je fais du sport tous les 2 jours pour que mon corps récupère.

• j'équilibre le temps passé seule, avec le temps relationnel.
  J’ai 4 pirates à bord à m’occuper.

  Résultat de l'expérience ?
  
  J'avance.
  Pas vite.
  Pas parfaitement.
  Mais j'avance long terme.

Ce que je découvre ?

Je n'ai plus besoin de vacances à proprement parler.

Ma vie me régénère.
Je n'ai plus besoin de plaisir en perfusion.
Je suis fière de ce que je construis.

Je ne cherche plus à fuir ni compenser.

J’arrête de me laisser dicter mes choix par l’extérieur.

ça nécessite de rester centrée en soi, sur le chemin de ta vision.

Je cherche à ressentir.

Cette newsletter ?

Dictée sur le trajet entre ma tente et le marché local, après avoir contemplé le soleil se lever. En 15 minutes. Pendant mes vacances.

Parce que j'explore quelque chose de nouveau.
Et je n'ai plus besoin de m'échapper.

Je pourrais d’ailleurs en faire un podcast.

J’avance avec un minimum de friction, pour assurer la continuité de mon activité.

Mes questions d'exploratrice puissantes : 

De quoi ai-je vraiment besoin maintenant ?
Quel rythme me nourrit (et non me fatigue) ?
Qu’est-ce que je fais par choix et non par conditionnement ?

Je n'ai pas les réponses définitives.
Mais je teste. J'observe ma vie. J'ajuste.

Parce qu'on est d'accord : choisir un business pour le fric, c'est comme choisir un pays pour les aides sociales.

Mon pari d'exploratrice

Tu peux construire une activité qui ne te vide pas. Qui te nourrit.

Pas demain. Pas quand tu généreras 10K.

Maintenant. Avec qui tu es sans masque.

C'est plus simple. Plus sobre.

Et j'ai l'intuition que ça peut nous mener bien plus loin.

Tu peux continuer à compter les jours jusqu'au vendredi.

Ou tu peux explorer avec moi.

Moi, j'ai choisi. Je pars vers l'ouest. Tu me suis ?

Je partage mes découvertes d'exploratrice dans ma tribu.

Clique ici pour naviguer avec nous.

Belle semaine à toutes, belle soirée.

Prenez soin de vous.