Retraite silencieuse J24/30 : Comme un communard enfermé de force dans le Fort Boyard.

2 heures pour sortir de prison
Comme un communard enfermé de force dans le Fort Boyard.
Si tu sens qu'il est temps de diminuer ta consommation d'alcool mais que malgré la meilleure des volontés tu n'y arrives pas…
Alors, tu fais peut-être la même erreur que j'ai faite moi-même.
Ma prison
Imagine.
Tu es un communard.
1871.
Tu es dans le groupe des 600, enfermé dans une geôle au milieu de l'océan.
Un Fort Boyard devient ta prison.
Humide. Froid. Sans issue.
Le gardien te surveille. Il t'empêche de sortir.
Tu ne sais même plus pourquoi tu es là.
Tu as juste une obsession : retrouver ta liberté.
Ce gardien, je le connais bien.
Ce n'est pas un homme. C'est un conditionnement.
Le piège bien ficelé
Je prenais un verre le vendredi, seule, pour fêter la semaine. Mon after work.
J'allais au match de foot le samedi, avant c’était pour l'ascenseur émotionnel. En juin, c’était pour autre chose.
Pour la 3ème mi-temps et ses bières.
Mais… fêter quoi, exactement ?
Ma fatigue ?
Ma perte de patience ?
Mon foie submergé par le poison ?
Mon brouillard créatif ?
Je suis devenue une solopreneuse fatiguée, anormalement.
2 heures ont suffi
J'ai arrêté le 20.
Le 20 juin 2025.
J'ai eu le déclic. J'ai compris. Et j'ai vu que la porte de la geôle était fissurée depuis le début.
J'ai arrêté net. En deux heures.
Pas par volonté. Pas par force. Pas par intelligence.
Mais parce que j'ai trouvé la clé de ma cellule lugubre.
Ce que j'ai découvert
L'alcool n'était qu'un faux ami, un cache-stress qui s'éloignait de moi.
Et comme beaucoup, j'avais peur de compenser.
Mais le vrai travail n'est pas de remplacer l'alcool par autre chose.
C'est de comprendre. De voir le mécanisme.
Et une fois que tu le vois, tu ne peux plus l'ignorer.
Ma réalité aujourd'hui
Non, ça ne m'a pas rendue parfaite.
J'ai fait des conneries : j'ai tenté les bières sans alcool et son pic de glycémie.
J’étais presque tombée dans un autre piège.
J'ai eu peur d'être rejetée par ma tribu.
On m'a fait quelques vannes : T'es sûre ? Allez, juste un petit verre…
J’ai eu peur de craquer et de me décevoir.
Mais aujourd'hui, je me sens bien, je n’ai rien changé.
Je vais aux restos, à des apéros familiaux. Je prends un virgin mojito.
Et je suis libérée de ce poison.
Ce dont tu as vraiment besoin ?
Le pire serait d’avoir une seule visite dans ta prison.
un médecin qui te fait la morale sur tes conditions de vies abominables dans ta geôle.
Sur les risques que tu prends pour ta santé mentale et physique.
Qui insiste sur le fait que tu fais de la peine à tes proches.
Que tu ruines ton porte monnaie avec tes tournées, tes invitations.
Tu n'as pas besoin d'un psy qui te moralise.
Tu n'as pas besoin de te faire peur avec ta santé
Tu as juste besoin de savoir que tu peux t'échapper facilement.
Pas demain. Pas dans 6 mois. Maintenant.
Mon petit groupe confidentiel
Pour celles qui sentent que l'alcool a pris trop de place, pour celles qui veulent comprendre, se libérer, je crée un espace intime.
Une petite tribu. Un mélange d'échange, de formation, d'humanité.
Ce sera une porte entrouverte.
Si tu veux en savoir plus, envoie-moi un message privé.
On n'en parle pas en commentaire. Ce genre de chemin commence en silence.
Dédicace
À ma sœur. Partie trop tôt.
Elle n'a jamais trouvé sa clé. Elle a tout essayé. Les psys. Les groupes anonymes. Les traitements chimiques.
Mais personne ne lui a montré la sortie.
Alors aujourd'hui, j'écris aussi pour elle.
Et pour toutes celles et ceux qui croient encore qu'ils sont enfermés.
Je vous le dis : Vous ne l'êtes pas.
La porte est entrouverte. La clé est à ta portée.
Tu la prends ou pas ?
La clé est ici : https://wa.me/message/36UWDGZSSX26K1
Envoie-moi le mot : clé pour que je puisse voir si je peux t’aider.
Carine