Ces tabous qui font oublier aux nanas de 45 ans et plus, de prendre soin d'elles

Sur cette photo, j’ai 45 ans et je suis loin de me douter de ce qui m’attend…
J'ai eu une énorme période de flemme cet été 2025.
Et c'est sûrement la meilleure chose qui me soit arrivée depuis mes 45 ans.
Parce qu'on ne parle pas assez de certains bouleversements hormonaux d'une femme à cet âge. C'est tabou, alors qu'on devrait en parler comme d'une révolution intérieure.
On est pas mal de nanas à avoir entendu l'appel mais on n'a fait que l'ignorer.
Dans cette newsletter tu vas découvrir :
• Ce que les nanas qui surfent joyeusement avec cette nouvelle saison de vie ont compris
• Le petit truc que 90 % d'entre nous sous-estiment et qui change tout dans ton discours intérieur quand tu l'as conscientisé
• L'erreur que font 99 % des nanas et qui plombe leur santé mentale
À toi de jouer…
La flemme débarque comme une vieille copine envahissante. Elle s'installe, elle prend ses aises chez toi. Elle te promet de ne pas rester, juste du dépannage mais ça dure…
Elle te vole ton enthousiasme, ta personnalité, tes rêves, cette excitation qui te faisait bondir du lit.
Et là, tu commences à culpabiliser grave : "Pourquoi certaines sont on fire dès 6h du matin, alors que moi je rame juste pour me lever ?"
Tu te compares à des gamines de 20 ans de moins que toi, dont l'image semble parfaite, aux femmes qui jonglent entre 3 business et 2 enfants tout sourire. Tu te juges, tu te perds dans cette course du toujours plus.
Et si on changeait complètement de perspective ?
Au lieu de courir avec le troupeau, pose-toi juste cette question :
Qu'est-ce que je fais aujourd'hui qui m'éloigne de ce dont j'ai vraiment besoin ?
Parce que voici ce que j'ai compris : la flemme, ce n'est pas une faiblesse.
C'est un signal.
Ton corps qui dit STOP. Ton système d'alarme intérieur est activé et hurle que quelque chose ne va pas dans ton équation de vie.
Moi, j'ai appris ça à la dure.
En mai 2021, je voulais juste aller courir dans les vignes. Ma jambe lâche d'un coup. IRM. Le diagnostic tombe : tumeur sur la moelle épinière.
L'opération, une douleur horrible. Et pourtant... j'ai remarché. Ces trois premiers mètres dans ce couloir d'hôpital, c'était mon Everest personnel.
Dans ce moment-là, j'ai compris quelque chose de fondamental :
La flemme n'était pas mon ennemie. Elle était mon système d'alerte.
Elle m'avertissait quand je m'oubliais dans le tourbillon du faire, du performer, du prouver.
Depuis cette révélation, tout a changé :
• Je filtre mes calls sans culpabiliser
• Je choisis mes clientes selon mes critères
• Je priorise mon bien-être avant tout le reste
• Je dis non quand mon corps me dit non
Et tu sais quoi ? Ma flemme a disparu. Parce que quand on arrête de se battre contre soi-même, on commence enfin à être bien avec soi-même.
Et toi ?
Si tu transformais ta flemme en boussole ? Si tu la voyais comme l'invitation à redesigner complètement ta vie ?
Si au lieu de subir, tu osais dire : "Assez. J'arrête d'être en guerre contre moi-même."
Ta flemme est peut-être la preuve que ta vie peut devenir plus belle. Mais seulement si tu acceptes de l'écouter.
Alors, qu'est-ce qu'elle essaie de te dire ?
TON DÉFI DE LA SEMAINE :
Cette semaine, joue les détectives avec ta flemme :
Note 3 moments où tu ressens de la flemme/fatigue
Pour chaque moment, demande-toi : Qu'est-ce que mon corps essaie de me dire là ?
Quel est mon besoin d’être à cet instant ?
Ta flemme a un message.
À toi de le décoder.
Réponds-moi en commentaire : quel est ton premier signal d'alarme quand tu es en décalage avec tes besoins ?
Bisous
Carine